RELATION AMBASSADE DU LORD MACARTNEY A vendu LA CHINE VOYAGE 1792-1794 COMPLET EO
RELATION AMBASSADE DU LORD MACARTNEY A vendu LA CHINE VOYAGE 1792-1794 COMPLET EO
RELATION AMBASSADE DU LORD MACARTNEY A vendu LA CHINE VOYAGE 1792-1794 COMPLET EO

RELATION AMBASSADE DU LORD MACARTNEY A LA CHINE DANS LES ANNÉES 1792.1793.1794.


contenant les diverses particularités de cette ambassade, la description des Moeurs des Chinois, et celle de lintérieur du pays, etc. etc


Paris,Chez Denné le Jeune, Boquillon, Poisson


AN IV

(1796)


2 vol. reliés en un, in-8°(20 x 13cm)


TOME I: faux-titre,page de titre, xxiv, 255 p.


TOME II: faux-titre,page de titre, xxiv, 223 p.

dont Vocabulaire des mots chinoisin-fine.




BEL ETAT


Reliure dépoque :demibasane, dos lisse ornépièce de titre rouge.


manques au dos de la marqueterie de cuir


mors émoussés


- Sans le frontispice de lEempereur de la Chine au Tome 1 -


Chadenat, n°6357. - Cordier, Sinica, 2387.




Macartneyfut envoyé enChinesur ordre du roi George III en ambassade extraordinaire pour la première fois dans le but détablir desrelationscommerciales, de rencontrer les élites chinoises et de rapporter de son voyage toutes les observations possibles.


Lord Macartney

Lord MacartneyLAngleterre de la fin du XVIIIème siècle régnait en maître sur les Indes Orientales. Le Roi dAngleterre, George III, envoya la plus fastueuse ambassade européenne de lépoque pour négocier des traités avec lEmpereur mandchou Qianlong.

LAmbassade arriva à Pékin le 21 août 1793 et avait à sa tête un brillant aristocrate doué pour la diplomatie,George MacartneyditLord Macartney(14 mai 1737 - 31 mai 1806). Arrivant en plein été, lambassade du se rendre à la résidence dété de lempereur, ce qui fut fait avec grande pompe.

Le matin du 14 septembre, les ambassadeurs britanniques furent conduits en même temps que dautres ambassadeurs étrangers dans une des tentes dressées dans le parc de la résidence impériale.

La rencontre avec lempereur se déroula de façon désastreuse, Macartney refusa de se présenter devant lEmpereur en faisant le salut traditionnel, leKou Tou(ouKowtow), une profonde courbette diplomatique qui aurait été une preuve dun lien de subordination du Roi dAngleterre. Il remit cependant en main propre à lEmpereur une cassette dor et de pierres précieuses et une lettre de George III.

Les choses se compliquèrent alors davantage car dans cette lettre le souverain anglais demandait à lEmpereur dautoriser linstallation dun représentant britannique à Pékin ainsi que la consolidation des conditions de commerce à Canton. Lidée de relations diplomatiques sur un pied dégalité, était inconnue des chinois et pour eux accorder laudience était déjà une faveur faîte au roi dAngleterre et son représentant.

Cette grave erreur diplomatique, valu à Macartney après six semaines dattentes, dêtre remercié par les chinois et de devoir quitté le pays. Il ne se remit jamais totalement de cet échec humiliant.


Première édition de la traduction française du récit donné parAeneas Anderson, le valet de chambre delordGeorge Macartney, de la plus fastueuse des délégations occidentales envoyées en Chine au XVIIIe siècle .L’ambassade Macartney, la première mission britannique organisée en 1793 par Sir Henry Dundas (1742–1811), secrétaire d’État au Home Office en 1791, conseiller de William Pitt et président du Bureau de l’East India Company, avait pour but d’obtenir un certain nombre de privilèges susceptibles d’équilibrer la balance commerciale britannique, mais elle ne fut pas un succès, malgré l’ampleur des moyens déployés : trois navires, un personnel pléthorique, une grande abondance de présents, notamment des instruments scientifiques et des objets manufacturés.


***


"Une ambassade à la Chine est un événement trop extraordinaire dans lhistoire de la diplomatie de ce pays, pour ne pas exciter naturellement la curiosité générale ; car, sans parler des grands objets de commerce quelle avait en vue, une relation authentique qui dissipe lignorance dans laquelle nous vivions, concernant les parties intérieures de ce vaste empire doit attirer nécessairement lattention dune nation éclairée comme la mienne, sur le seul pays civilisé du globe dont le gouvernement jaloux et défiant ait interdit lentrée à tous les autres peuples."


"Je nai ni le dessein dexaminer les écrits qui ont précédé le mien sur la Chine, ni celui de relever les contradictions quils renferment, ou den détruire les fables ; je me propose uniquement de rapporter ce que jai vu dans le cours de cette ambassade, où jai eu lhonneur daccompagner le lord Macartney, que sa majesté britannique avait nommé pour être son représentant à la cour de Pékin."


"En trois mots voici notre histoire : nous entrâmes à Pékin comme des mendiants, nous y séjournâmes comme des prisonniers et nous en sortîmes comme des voleurs."


George Macartney, 1er comte Macartney, dit « lord Macartney »,

Étudiant au Trinity College (Dublin), il en sort diplômé en 1759 puis passe au Inns of Court avant dentrer au service de Henry Fox, Ministre de la guerre. En 1764 il est envoyé à la cour de Catherine II de Russie. En 1768 il retourne en Irlande comme délégué dArmagh à la Chambre des communes irlandaise, il est alors chevalier.

En 1775, il est nommé gouverneur de Tobago et de la Grenade. Il devient le premier baron Macartney de la Pairie dIrlande en 1776. Lîle de Tobago avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et son propriétaire, le marquis de Caseaux, durement traité. En juillet 1779, d’Estaing qui venait de manquer à reprendre Sainte-Lucie, attaque la Grenade. Macartney commande une garnison de 800 hommes, fortement retranchés. Le 3 juillet, 1700 français de troupes de débarquement prennent terre et attaquent de nuit en trois colonnes, confiées au lieutenant-colonel de Pondevaux, au Vicomte de Noailles et du Comte de Durat. Le 4 juillet après-midi, Macartney doit se rendre. Prisonnier, il est en résidence surveillée à Limoges. Relâché en 1780, il est élu au Parlement britannique de 1780 à 1781 au siège de Bere Alston ; il est envoyé en Inde, comme Gouverneur de Madras, avant de conduire en Chine (1792-1793) une ambassade dont le récit est resté célèbre, le gouvernement britannique décida d’établir des relations commerciales avec lempire de Chine, il fut désigné comme ambassadeur extraordinaire et embarqua avec sa suite à Portsmouth sur Le Lion, LIndostan et Le Chacal, le 26 décembre 1792.




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RELATION AMBASSADE DU LORD MACARTNEY A LA CHINE DANS LES ANNÉES 1792.1793.1794.


contenant les diverses particularités de cette ambassade, la description des Moeurs des Chinois, et celle de lintérieur du pays, etc. etc


Paris,Chez Denné le Jeune, Boquillon, Poisson


AN IV

(1796)


2 vol. reliés en un, in-8°(20 x 13cm)


TOME I: faux-titre,page de titre, xxiv, 255 p.


TOME II: faux-titre,page de titre, xxiv, 223 p.

dont Vocabulaire des mots chinoisin-fine.




BEL ETAT


Reliure dépoque :demibasane, dos lisse ornépièce de titre rouge.


manques au dos de la marqueterie de cuir


mors émoussés


- Sans le frontispice de lEempereur de la Chine au Tome 1 -


Chadenat, n°6357. - Cordier, Sinica, 2387.




Macartneyfut envoyé enChinesur ordre du roi George III en ambassade extraordinaire pour la première fois dans le but détablir desrelationscommerciales, de rencontrer les élites chinoises et de rapporter de son voyage toutes les observations possibles.


Lord Macartney

Lord MacartneyLAngleterre de la fin du XVIIIème siècle régnait en maître sur les Indes Orientales. Le Roi dAngleterre, George III, envoya la plus fastueuse ambassade européenne de lépoque pour négocier des traités avec lEmpereur mandchou Qianlong.

LAmbassade arriva à Pékin le 21 août 1793 et avait à sa tête un brillant aristocrate doué pour la diplomatie,George MacartneyditLord Macartney(14 mai 1737 - 31 mai 1806). Arrivant en plein été, lambassade du se rendre à la résidence dété de lempereur, ce qui fut fait avec grande pompe.

Le matin du 14 septembre, les ambassadeurs britanniques furent conduits en même temps que dautres ambassadeurs étrangers dans une des tentes dressées dans le parc de la résidence impériale.

La rencontre avec lempereur se déroula de façon désastreuse, Macartney refusa de se présenter devant lEmpereur en faisant le salut traditionnel, leKou Tou(ouKowtow), une profonde courbette diplomatique qui aurait été une preuve dun lien de subordination du Roi dAngleterre. Il remit cependant en main propre à lEmpereur une cassette dor et de pierres précieuses et une lettre de George III.

Les choses se compliquèrent alors davantage car dans cette lettre le souverain anglais demandait à lEmpereur dautoriser linstallation dun représentant britannique à Pékin ainsi que la consolidation des conditions de commerce à Canton. Lidée de relations diplomatiques sur un pied dégalité, était inconnue des chinois et pour eux accorder laudience était déjà une faveur faîte au roi dAngleterre et son représentant.

Cette grave erreur diplomatique, valu à Macartney après six semaines dattentes, dêtre remercié par les chinois et de devoir quitté le pays. Il ne se remit jamais totalement de cet échec humiliant.


Première édition de la traduction française du récit donné parAeneas Anderson, le valet de chambre delordGeorge Macartney, de la plus fastueuse des délégations occidentales envoyées en Chine au XVIIIe siècle .L’ambassade Macartney, la première mission britannique organisée en 1793 par Sir Henry Dundas (1742–1811), secrétaire d’État au Home Office en 1791, conseiller de William Pitt et président du Bureau de l’East India Company, avait pour but d’obtenir un certain nombre de privilèges susceptibles d’équilibrer la balance commerciale britannique, mais elle ne fut pas un succès, malgré l’ampleur des moyens déployés : trois navires, un personnel pléthorique, une grande abondance de présents, notamment des instruments scientifiques et des objets manufacturés.


***


"Une ambassade à la Chine est un événement trop extraordinaire dans lhistoire de la diplomatie de ce pays, pour ne pas exciter naturellement la curiosité générale ; car, sans parler des grands objets de commerce quelle avait en vue, une relation authentique qui dissipe lignorance dans laquelle nous vivions, concernant les parties intérieures de ce vaste empire doit attirer nécessairement lattention dune nation éclairée comme la mienne, sur le seul pays civilisé du globe dont le gouvernement jaloux et défiant ait interdit lentrée à tous les autres peuples."


"Je nai ni le dessein dexaminer les écrits qui ont précédé le mien sur la Chine, ni celui de relever les contradictions quils renferment, ou den détruire les fables ; je me propose uniquement de rapporter ce que jai vu dans le cours de cette ambassade, où jai eu lhonneur daccompagner le lord Macartney, que sa majesté britannique avait nommé pour être son représentant à la cour de Pékin."


"En trois mots voici notre histoire : nous entrâmes à Pékin comme des mendiants, nous y séjournâmes comme des prisonniers et nous en sortîmes comme des voleurs."


George Macartney, 1er comte Macartney, dit « lord Macartney »,

Étudiant au Trinity College (Dublin), il en sort diplômé en 1759 puis passe au Inns of Court avant dentrer au service de Henry Fox, Ministre de la guerre. En 1764 il est envoyé à la cour de Catherine II de Russie. En 1768 il retourne en Irlande comme délégué dArmagh à la Chambre des communes irlandaise, il est alors chevalier.

En 1775, il est nommé gouverneur de Tobago et de la Grenade. Il devient le premier baron Macartney de la Pairie dIrlande en 1776. Lîle de Tobago avait été cédée à l’Angleterre en 1763 et son propriétaire, le marquis de Caseaux, durement traité. En juillet 1779, d’Estaing qui venait de manquer à reprendre Sainte-Lucie, attaque la Grenade. Macartney commande une garnison de 800 hommes, fortement retranchés. Le 3 juillet, 1700 français de troupes de débarquement prennent terre et attaquent de nuit en trois colonnes, confiées au lieutenant-colonel de Pondevaux, au Vicomte de Noailles et du Comte de Durat. Le 4 juillet après-midi, Macartney doit se rendre. Prisonnier, il est en résidence surveillée à Limoges. Relâché en 1780, il est élu au Parlement britannique de 1780 à 1781 au siège de Bere Alston ; il est envoyé en Inde, comme Gouverneur de Madras, avant de conduire en Chine (1792-1793) une ambassade dont le récit est resté célèbre, le gouvernement britannique décida d’établir des relations commerciales avec lempire de Chine, il fut désigné comme ambassadeur extraordinaire et embarqua avec sa suite à Portsmouth sur Le Lion, LIndostan et Le Chacal, le 26 décembre 1792.




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